La notion de cité des métiers a vu le jour à Paris, en 1993 à la cité des sciences de la Vilette.
Les cités des métiers sont définies par cinq critères :
- être centré sur les besoins des personnes et être ouvert à tous,
- être accessible largement (accès libre, self-service, confidentialité),
- être dédié à tous les secteurs professionnels ou tout sujet,
- être supporté par un large partenariat de conseil et de financement (incluant les principaux acteurs de l’emploi et du conseil),
- fonder sur une interaction des différents types de support et de média (conseil, outils personnels et dynamique de groupe).
Les cités des métiers ont proliféré dans le monde.
Dates | Principales évolutions |
1999-2000 | Première extension des cités des métiers : 4 en France, 2 en Italie |
2001 | 10 cités dans 5 pays, création du CDM NGO Network, réseau des cités |
2013 | 39 cités dans 9 pays et 80 centres associés |
Tableau 1: Évolution du nombre des Cités des métiers
Les cités des métiers ont évolué avec les technologies. Il y a eu différentes étapes décrites dans le tableau ci-dessous.
Année | Contenu |
1995 | Un endroit où l’on vient chercher des informations |
1997 | Donner des accès aux contenus de la maison et à des événements y compris depuis l’extérieur |
2004 | Début des applications mobiles |
2008 | Séparer ce qui est plus facile à faire en ligne et lors d’une rencontre physique et par conséquent choisir la meilleure façon de répondre |
2011 | Approche de type Livings Labs |
2012 | Utilisation des réseaux sociaux |
2014 | Approche incubateurs de communauté avec des outils en ligne |
Tableau 2: Évolution du fonctionnement des cités des métiers
L’approche « Living Labs » a été une phase importante dans le développement. Il s’agissait de compenser :
- l’isolement lié à une plus grande utilisation des écrans,
- la pseudo-convivialité créée par les réseaux sociaux,
- l’effet du « trop d’information » ou encore d’infobesité.
Il fallait donc créer des situations d’apprentissage et d’échange. C’est pour cette raison que les cités des métiers ont mis en place des groupes de travail organisés en sessions, ainsi que des clubs, la réception d’utilisateurs à l’extérieur des locaux, des ouvertures le soir et des interviews de dernière minute avant la rencontre des recruteurs avec des self-feedback. Ces actions consistaient aussi dans la découverte des outils en ligne pour trouver des « jobs » sur Internet et sur les réseaux sociaux. Un certains nombre de clubs ont été créés. Ils correspondent à des populations particulières : travailleurs disqualifiés, migrants, malades chroniques et travailleurs âgés. L’idée dans ce cas est d’accueillir leurs réunions en facilitant leur mise en œuvre tout en laissant les acteurs se prendre en main. Il s’agit de créer un incubateur de communauté. L’approche suivante sera de construire des outils en ligne pour devenir encore plus efficace. La dernière action, en l’occurrence la plus récente, consiste à se demander comment utiliser les réseaux sociaux pour cela.
Latinos | Travailleurs de plus de 45 ans | Contexte de perte d’emploi économique |
Post Gradué universitaires | Malades chroniques | Religieux |
Amélioration des compétences | Trans-genre | Artistes |
Femmes créatrice d’entreprise | Compétences provenant d’ailleurs | Activités complémentaires |
Tableau 3 : Exemple de type de groupes créés
Source : Intervention d’Olivier Las Vergans au Global Forum, Shaping the Future 2013, Driving the digital future, stratgeoes to grow stronger communities and businesses, 28 et 29 octobre 2013, Palzzio dei Congressi della stazione Marittima, Trieste, Italie
Pour en savoir davantage : http://www.reseaucitesdesmetiers.com/